BILAN 2021 / PERSPECTIVES 2022 – M&G

27/12/2021 - source : Patrimoine 24

Retrouvez le bilan de l'année par Brice Anger, Directeur General de M&G France pour Patrimoine 24.

 briceangerphotoL’Année 2021 touche à sa fin, quels ont été les faits marquants de celle-ci pour M&G ?

L’activité de M&G en France reste stable, ce qui démontre la résilience de l'entreprise et les partenariats d'investissement à long terme que nous avons mis en place avec nos clients. Nous avons réussi à maintenir notre leadership commercial auprès des CGP, tout en renforçant notre visibilité auprès des institutionnels qui ont témoigné un intérêt croissant pour notre expertise, sur la dette d'entreprise européenne Investment Grade notamment.

Nous avons également vu notre empreinte locale se développer dans notre bureau de Paris, avec désormais plus d’une trentaine de personnes réparties en trois lignes de métier, à savoir la distribution, l’immobilier et plus récemment la gestion de mandats avec la création en mars derniers d’une société de gestion à Paris.

M&G fêtera ses 15 ans de présence en France en 2022 et nous espérons continuer sur cette lancée !

Quels sont vos principaux projets, vos principales ambitions en termes de produits et de services à échéance 6 mois ?

Nous souhaitons mettre en avant auprès de nos partenaires CGP des fonds cœur de portefeuille sur les actions internationales avec notre fonds M&G (Lux) Global Themes qui va très bientôt fêter ses trois ans. Ce fonds est géré par la même équipe que celle du fonds thématique M&G (Lux) Global Listed Infrastructure qui connait un beau succès avec un encours sous gestion de 1,2 milliards d’euros à fin novembre.

Sur la thématique ESG, nous serons présents avec une gamme classée Article 9 tels que le fonds d’impact multithématique M&G (Lux) Positive Impact Fund ou encore les fonds M&G (Lux) Global Sustain Paris Aligned et M&G (Lux) Pan European Sustain Paris Aligned qui alignent leurs objectifs de durabilité à ceux des accords de Paris.

Enfin, nous souhaitons accompagner nos clients sur les marchés obligataires avec une offre qui saura faire face aux tensions inflationnistes avec plusieurs fonds dont notre flagship M&G (Lux) Optimal Income Fund, sur des stratégies à taux variables telle que M&G (Lux) Floating Rate High Yield ou encore avec notre fonds M&G (Lux) Global Macro Bond dont la flexibilité permet de tirer parti des différentes conditions de marché, notamment dans les phases de correction des marchés.

Du côté institutionnel, nous renforcerons notre présence en mettant à profit notre savoir-faire sur le crédit, et en nous positionnant davantage sur des classes d’actifs alternatives telles que les ABS, la dette privée, l’infrastructure non cotée et l’immobilier.

Qu’en est-il de l’ISR ?

L’intégration systématique des critères ESG à toutes les classes d’actifs et dans la majorité des portefeuilles a été l’un des projets phare de la société. M&G s’est engagée à faire évoluer autant de stratégies existantes que possibles vers des stratégies ESG, durables ou d’impact, poursuivant ainsi son objectif de neutralité carbone pour l’ensemble de ses portefeuilles d’ici 2050. Ce fut le cas récemment pour le fonds M&G (Lux) Optimal Income, désormais éligible à l’article 8 SFDR, et dont la version durable M&G (Lux) Sustainable Optimal Income Bond Fund a été lancée très récemment.

M&G a également lancé au cours des quatre dernières années une gamme de fonds destinés à rendre l'investissement durable accessible aux investisseurs particuliers comme aux investisseurs institutionnels et propose désormais plus d’une dizaine de stratégies ESG, durables ou d’impact à ses clients européens.

Quelle est votre analyse de la situation actuelle des marchés financiers ?

Les marchés financiers font preuve de nervosité sur fond de résurgence de l’épidémie, de tensions inflationnistes et d’inflexion annoncée des politiques des banques centrales.

Néanmoins, nous pensons que la croissance de 2022 ne devrait pas être significativement touchée par la reprise de l’épidémie du fait de l’efficacité des vaccins contre les formes graves de la maladie et des traitements prometteurs à venir.

Quant à l’inflation, elle devrait progressivement se résorber courant 2022 en raison de la disparition progressive des déséquilibres entre l’offre et la demande de certains produits que la crise sanitaire a occasionné. Aux USA, les hausses de salaire ne devraient être que localisées et ponctuelles dans le cadre d’un retour progressif à l’emploi des populations qui tardent à reprendre le travail, tandis que la mondialisation, dont nous pensons qu’elle ne sera pas remise en cause y compris par les tensions géopolitiques, continuera d’exercer des pressions déflationnistes sur les prix et les salaires. Enfin, les matières premières, à commencer par le pétrole, commencent à voir leurs prix refluer tandis que les problèmes de logistique internationale s’améliorent progressivement. Ainsi, l’inflation en sortie de crise pourrait être légèrement supérieure à celle que nous connaissions auparavant, mais pas au point de provoquer de fortes tensions sur les taux d’intérêt et de nécessiter une réaction vigoureuse des banques centrales.

Les banques centrales seront sans doute d’ailleurs toujours en retard dans leur réaction aux chiffres d’inflation tant elles ont à cœur de ne pas casser la croissance ou de trop déstabiliser les marchés. Il faut aussi garder en tête qu’un peu d’inflation supplémentaire peut être utile pour réduire le poids de l’endettement mondial ; il n’y a donc aucune nécessité d’éradiquer le moindre début d’inflation.

Dans ce contexte positif pour la croissance et où les taux réels devraient demeurer négatifs pour longtemps, les actions sont la classe d’actifs à privilégier. On peut par exemple investir dans des entreprises détenant des infrastructures qui bénéficieront des plans de relance et de la transition énergétique tout en offrant un mécanisme de protection partiel contre l’inflation.

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